Biopolymères : que sont-ils, où se trouvent-ils et comment les retirer
Les biopolymères synthétiques sont des substances utilisées pour le comblement de certaines parties du corps comme les lèvres ou les fesses. Dans de nombreux cas de figure cette substance est rejetée par l'organisme qui la perçoit comme un corps étranger. Quels sont donc les biopolymères les plus utilisés et comment s'en débarrasser ?
La définition stricte des biopolymères nous dit qu'il s'agit d'une combinaison de molécules où deux ou plus de molécules forment un nouvel ensemble où se répètent les unités moléculaires en rapport avec les molécules d'origine. Il existe des biopolymères naturels comme les protéines, les polysaccharides et acides nucléiques, et des synthétiques comme par exemple les polyuréthanes et la silicone. Il existe encore des biopolymères dérivés des biopolymères naturels que l'on utilise généralement pour produire du plastique destiné à différents usages.
L'utilisation des biopolymères a été multiple pendant plusieurs années dans le domaine de la chirurgie esthétique. On cherche aujourd'hui à retirer cette substance car bien que ses inconvénients ne soient pas avérés dans tous les cas de figure, ce produit peut entraîner des complications à long terme pour les patients. Parmi les effets secondaires les plus courants on recense des inflammations et douleurs de l'organisme, une expansion du produit dans d'autres parties du corps et le peu de contrôle sanitaire que l'on possède à propos de ce type de substance, pouvant entraîner des infections et autres complications.
Les problèmes les plus couramment provoqués par les biopolymères sont des inflammations, des irrégularités et des changements d'aspect de la peau, des cicatrices, ulcères, nécroses, hyperpigmentation ou hypopigmentation et fistules. Les effets secondaires se manifestent également par des douleurs, de la fièvre, fatigue, somnolence, mal-être général, douleurs articulaires, et même dépression ou sensation de stress.
Les biopolymères utilisés à des fins esthétiques visent une augmentation du volume de différentes parties du corps et sont composés de dérivés du pétrole (vaseline) d'origine végétale ou animale, ou synthétiques comme la silicone. Les parties du corps principalement concernées par les biopolymères sont :
- Le visage (pommettes, menton, lèvres, etc.)
- Les fesses
- La poitrine
- Les mollets
- Différents muscles
L'extraction des biopolymères
La conséquence la plus grave des biopolymères et qui se déroule malheureusement fréquemment est la difficulté d'extraction de ces substances. Plusieurs chirurgiens se sont spécialisés dans cette pratique au moyen de différentes interventions et traitements comme par exemple :
La technique ouverte : on extrait les biopolymères de la zone traitée et des alentours à travers de petites incisions. Cette technique est en cours d'amélioration car elle n'est actuellement pas efficace à 100% de par sa difficulté d'accès
Le laser : les substances sont dissoutes grâce à l'énergie lumineuse qui les transforme en liquide pour ensuite être éliminées par le laser
Le lipofilling : Le transfert de graisse d'une zone à une autre est l'une des meilleures techniques contre l'utilisation de biopolymères, car elle est plus naturelle, moins invasive et sans danger, ce qui permet de restaurer le volume et / ou d'atténuer les rides. La graisse peut être extraite de l'abdomen, de la taille ou des jambes à l'aide d'une canule très fine, puis purifiée et injectée dans la zone à traiter. Une fois la procédure effectuée, vous devrez éviter les mouvements excessifs dans la zone et réduire l'inflammation avec des blocs de glace. Le traitement de lipofilling varie en fonction de la zone injectée et de la vitesse à laquelle le corps la réabsorbe. C'est pourquoi plusieurs séances sont recommandées pour remplir la zone de graisse, tous les six mois, en estimant une durée de 1 à 3 ans.
Actuellement aucune de ces techniques n'offre un pourcentage complet de réussite. La meilleure solution en la matière est de se rendre dans un centre spécialisé et auprès de professionnels évitant d'avoir recours à ce type de substances.