Les implants mammaires, au-dessus ou en-dessous du muscle ?
Selon le choix de la patiente et son cas spécifique, l'augmentation mammaire peut se faire par deux voies d'abord : en derrière la glande ou derrière le muscle. Multiesthetique.fr vous invite à en savoir plus.
Il est de plus en plus courant de se soumettre à une intervention de chirurgie esthétique. Grâce aux avancées constantes dans ce domaine, les bénéfices sont toujours meilleurs, pour des risques de plus en plus faibles. Passer par une intervention de chirurgie esthétique est aujourd'hui un point final dans la recherche de l'acceptation de son corps et de la confiance en soi.
Les augmentations mammaires sont l'une des interventions les plus demandées depuis plus de cinq ans, et la France se situe 10e dans le classement mondial des demandes pour ce type d'opération. Neuf femmes sur dix se disent d'ailleurs satisfaites des effets positifs qu'ont eu cette intervention aussi bien sur leur physique que sur leur état d'esprit.
La plupart des femmes associent cette intervention à la jeunesse, mais aussi à une apparence physique plus plaisante, à un corps mieux proportionné et à une sensualité retrouvée. Celles qui sont satisfaites de l'opération indiquent aussi un retour de l'estime de soi.
Avant de réaliser cette intervention, il est courant de s'interroger sur le type de prothèse et son matériau. Une autre des questions qui peut se poser est de savoir si la prothèse doit être placée par-dessus ou par-dessous le muscle. Chacune des méthodes a des avantages et inconvénients différents, mais seul un examen avec un chirurgien permettra de déterminer la solution la mieux adaptée aux demandes de chaque patiente.
En rétro-glandulaire : par-dessus le muscle
Cette technique est actuellement la moins utilisée, même s’il s’agit de celle offrant les temps de récupération les plus courts. La raison est simple, les prothèses placées par dessus le muscle sont uniquement conseillées dans le cas où la patiente présenterait déjà un certain volume de poitrine et où la graisse du sein pourrait recouvrir la prothèse pour une apparence plus naturelle. En effet, les prothèses placées par dessus le muscle ont souvent mauvaise réputation, car elles donnent un effet moins naturel, et pourraient même se sentir au toucher. Pour cette technique, c'est l'implant qui prendra la forme de la poitrine. Dans certains cas, les médecins optent pour cette technique qui offre un temps de récupération plus court chez des patientes avec peu de poitrine, à condition de compléter l’intervention par un léger lipofilling mammaire, dont la graisse va venir enrober la prothèse pour un effet plus naturel.
La technique rétro-glandulaire en conclusion :
- La douleur associée à cette technique est minime car les manipulations du sein et de la glande sont faibles.
- Si la patiente est maigre ou que les seins sont très petits, on risque de déceler les implants sous le sein.
- Il n'existe pas de contre-indication à l'allaitement.
- Au fil des années, l'implant peut légèrement chuter, car le support de l'implant par la glande n'est pas maximal.
En rétro-musculaire
La voie d'abord en rétro-musculaire est privilégiée dans le cas de patientes minces avec de très petits seins, car cela permet de masquer les bords de l'implant tout en donnant un résultat naturel. Dans ce cas, c'est le sein qui va venir se mouler sur l'implant. Il s’agit d’une méthode souvent utilisée car elle offre des résultats beaucoup plus naturels.
- Le risque de contracture de la prothèse est moins élevé (épaississement de la couche qui entoure les implants, causant des douleurs et des déformations de la capsule).
- L'apparence est plus naturelle, bien que les seins soient un peu écartés.
- Le temps de récupération après intervention est plus long et douloureux en raison du temps que prend le muscle pour prendre la forme de la prothèse et assimiler ce corps étranger.
Le Dual-Plan
Il s’agit d’une technique hybride, également appelée Bi-plan. La moitié inférieure de la prothèse se trouve entre le muscle et la glande mammaire. L’effet est encore plus naturel puisque l’implant vient se loger naturellement dans l’enveloppe du sein.
Si le choix vient en premier lieu des patients, seule une consultation avec un médecin permettra de déterminer la meilleure solution selon chaque cas spécifique.