L’augmentation des mollets de A à Z
L'augmentation des mollets consiste à implanter une prothèse afin d'améliorer l'aspect de cette partie du corps. Des chirurgiens expérimentés nous renseignent sur la procédure, les suites post-opératoires et les résultats de cette opération chirurgicale.
Une insuffisance de développement des mollets est un simple souci esthétique ?
Oui. L'esthétique des jambes qui doivent être en harmonie avec la dimension des genoux et des chevilles est supportée par la proéminence d'un muscle se trouvant derrière la jambe et portant le nom de triceps sural, plus couramment nommé mollet.
Chez certaines personnes, cette structure musculaire est très peu voire pratiquement pas développée. Cela est souvent dû à la propre constitution du patient, mais parfois aussi à une maladie neuro-musculaire ou à des traumatismes.
Dans tous les cas, bien que la demande initiale du patient soit purement d'ordre esthétique, l'opération d'augmentation des mollets peut aussi avoir des bénéfices psychologiques et sociaux.
Quel est le profil type d'un patient ayant recours à cette opération ?
En général il s'agit d'hommes et de femmes entre 20 et 45 ans, complexés par la petite dimension de leurs mollets. Des femmes aux mollets de taille normale sollicitent également cette intervention, à cause de leurs jambes tordues à la façon d'un cavalier dû au positionnement de leurs genoux. Dans ce cas là, les prothèses aux mollets permettent d'augmenter la proéminence musculaire de face, corrigeant ainsi un défaut esthétique qui ne possède pas d'autres solutions.
En quoi consiste l'intervention ?
Cette opération permet d'augmenter le volume et le profil du muscle grâce à l'insertion d'une prothèse de silicone. Pour ce faire, on met en place une poche sous le triceps au moyen d'une petite incision sur la peau se trouvant à l'arrière du genou.
Comment sont les prothèses ? Y en a-t-il plusieurs ? Quelles sont leurs différences ?
Les prothèses, à l'image de celles utilisées dans le cadre d'une augmentation mammaire, sont en silicone et sont constituées d'une enveloppe externe plus rigide remplie d'un gel dense et souple.
Il existe deux principaux types de prothèse : symétriques et asymétriques. Les prothèses symétriques ressemblent à des fuseaux allongés et s'utilisent dans des cas particuliers où il est également nécessaire de réaliser une augmentation latérale du muscle. Il est important de rappeler que les triceps sont formés de trois couches différentes : une plus profonde, le muscle sural, et deux plus superficielles, le long fibulaire et le court fibulaire. La prothèse asymétrique a quant à elle la forme d'une massue préhistorique et s'utilise pour augmenter la zone médiane du triceps, la partie du muscle que la majorité des patients souhaitent retoucher. Pour chacune de ces deux formes il existe différentes tailles et volumes, permettant de satisfaire les exigences de chacun et de prendre en compte les différences de dimension des jambes des hommes et des femmes.
Comment sont les cicatrices ?
Elles sont presque invisibles car elles se trouvent sur une partie du corps ombragée. De plus, les chirurgiens prennent soin de réaliser des incisions petites et précises, afin que la cicatrice soit par la suite presque imperceptible.
Quelles sont les suites post-opératoires ?
De façon générale, le patient supporte bien la phase post-opératoire. Les symptômes les plus fréquents sont des sensations de tension au niveau des jambes, des brûlures et une certaine difficulté à marcher. Les femmes récupèrent beaucoup plus vite que les hommes, mais il est dans tous les cas recommandé de passer une semaine au repos.
Quelles sont les contre-indications ?
Seuls les patients en parfaite santé peuvent se soumettre à ce type d'intervention. Les personnes souffrant de maladies chroniques graves, les femmes enceintes ou encore les mineurs et les individus ayant des troubles psychologiques ne peuvent pas avoir recours à cette opération.
Cette procédure a-t-elle des conséquences irréversibles sur le corps ou le quotidien du patient ?
Dans certains cas et de façon transitoire, des patients souffrent de gonflements au niveau des chevilles, surtout chez ceux n'utilisant pas de bas de contention. Des cas particuliers ont aussi présenté des névralgies ou encore des fourmillements. Ces symptômes, habituellement générés par la tension rencontrée par le système nerveux, peuvent disparaître au bout de quelques mois.
Anesthésie locale ou générale ?
Grâce aux nouvelles techniques de sédation, il est aujourd'hui possible de réaliser ce type d'opération par anesthésie locale. Au-delà de représenter une plus grande sécurité au cours de l'intervention, l'anesthésie locale permet aussi d'accélérer le processus post-opératoire.
Les prothèses doivent-elles être remplacées avec le temps ?
Les implants sont des corps étrangers qui peuvent se détériorer au fil du temps. C'est particulièrement vrai dans le cas des prothèses de mollets car celles-ci doivent simuler la présence d'un muscle et sont donc plus lourdes et résistantes que d'autres prothèses. Aussi, leur usure peut être plus rapide et il peut s'avérer nécessaire de les remplacer, bien que dans de nombreux cas leur présence dans l'organisme est de très longue durée.
Existe-t-il des risques d'ondulations ou de contracture capsulaire comme dans le cas des implants mammaires ?
Il est difficile que des ondulations ou rugosités superficielles ne viennent se former. Lorsque ce type de problème apparaît, il est de toute façon beaucoup moins visible que dans le cadre d'implants mammaires, dû à l'épaisseur et au caractère compact de la peau recouvrant les prothèses des mollets.
Avec le temps, les zones latérales de la prothèse peuvent devenir plus visibles, bien que ce phénomène ne soit pas chose courante.
Les personnes sportives peuvent-elles avoir recours à cette opération ?
Bien entendu. Ce type d'intervention est purement esthétique et ne modifie en rien les capacités musculaires. Après un temps de récupération certain, le patient pourra reprendre ses activités sportives normalement. Il est en revanche possible qu'il ressente des gênes ou des inflammations au niveau de la zone opérée durant les premiers mois suivant la procédure. Pour éviter ces désagréments, il est recommandé de porter des bandages élastiques durant la journée.
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