Cinq vérités sur l’augmentation du pénis
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En quoi consiste l'opération ? Quels en sont les résultats ? Qui peut se soumettre à ce type d'intervention ? Voici les principales questions que se posent les hommes intéressés par une chirurgie d'augmentation du pénis, se servant d'Internet pour trouver des réponses à leurs interrogations, avant de franchir le pas d'une consultation auprès d'un spécialiste.
Dans cet article nous allons présenter cinq vérités sur l'augmentation du pénis, afin de démystifier certains concepts associés à cette procédure. Cependant, ces informations ne remplacent en rien la visite auprès d'un spécialiste, afin de résoudre les doutes spécifiques à chaque patient.
1) L'augmentation du pénis n'est pas synonyme de phalloplastie
La majeure partie des personnes recherchant des informations sur l'augmentation du pénis utilise le terme de phalloplastie. Mais ces deux termes ne veulent pas vraiment dire la même chose.
La phalloplastie est une chirurgie destinée à la reconstruction pénienne, dans des cas de problèmes congénitaux ou de changement de sexe.
Cette intervention est également connue sous le nom de pénoplastie, et revient à greffer des tissus provenant d'une autre partie du corps du patient. L'objectif de cette intervention est de rétablir les capacités fonctionnelles du pénis, et dans certains cas, de contribuer à une amélioration esthétique de ce dernier.
Dans tous les cas de figure, il est recommandé d'envisager ce type de procédure avec prudence et de se renseigner en détail sur l'intervention, ses suites et éventuelles complications, ainsi que sur les qualifications de son chirurgien.
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2) Il s'agit d'une procédure expérimentale
Les procédures d'augmentation du volume ou de la taille du pénis restent des opérations expérimentales. Il n'existe pas de technique chirurgicale standard à ce jour. C'est une opération complexe et qui possèdent de nombreux risques potentiels.
3) On peut souffrir de séquelles
En termes d'augmentation pénienne, on recense principalement deux types de techniques :
- Pour gagner en longueur : on réalise une chirurgie du ligament suspenseur du pénis. Le chirurgien intervient sur cette zone afin que le membre ait une projection plus importante.
- Pour gagner en épaisseur : la technique la plus employée est le remplissage au moyen de graisse provenant du patient lui-même. Certains médecins utilisent la PMMA, mais cette technique est encore incertaine quant à la sécurité du patient.
Selon les spécialistes et particulièrement dans les interventions visant à gagner en longueur, le résultat reste imprévisible. En effet, celui-ci dépend de l'anatomie de chaque patient et d'une période d'exercices visant à éviter que le pénis ne retrouve son aspect originel.
Pour ce qui est du remplissage de graisse, le principal problème vient de l'éventuelle absorption de celle-ci, entraînant des ondulations sur le pénis.
De façon générale, les complications les plus fréquentes sont la perte de sensibilité, les infections et nécroses.
4) L'intervention doit être réalisée par un spécialiste
Il s'agit là d'une procédure complexe. Le pénis est un organe possédant de nombreuses vascularisations, et toute intervention inappropriée peut en altérer ou même en empêcher le fonctionnement habituel, affectant directement les performances lors des relations sexuelles.
Cette intervention doit donc être réalisée par des professionnels expérimentés et agréés, combinant des compétences en urologie et chirurgie plastique.
5) Une grande partie des patients n'a pas réellement besoin de cette intervention
Une des principales erreurs commise par les hommes en quête d'une augmentation pénienne, est la préoccupation relative à la taille de leur organe au repos. C'est ce qu'on appelle le "syndrome du vestiaire", où l'on compare son pénis avec celui de ses camarades.
Les spécialistes du secteur nous expliquent que, dans ce cas de figure, une grande partie des hommes possède en réalité un pénis de taille normale en érection, mettant ainsi en évidence une perception erronée et cependant très répandue dans l'univers masculin. On ne peut réellement parler de problèmes que dans le cas de pénis de moins de 7cm de longueur.
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